
La forêt des Arses
On raconte qu’au XVIIIe siècle à Paris – et ce n’est pas une légende, car les faits ont été attestés scientifiquement –, des luthiers récupéraient les planches des caisses d’exportation de fromages du Pays-d’Enhaut pour en faire des violons. La notoriété de la forêt des Arses s’est ensuite forgée grâce à Franz-Josepf Jaun, surnommé « Didil’homme », né en 1916. Il se rendait dans la forêt avec un marteau et tapait sur les troncs pour savoir « si le bois chantait ». Il coupait un arbre par an et recevait la visite de facteurs d’instruments du monde entier. Jaun emporta son savoir dans sa tombe.