
La foresterie en Suisse, une évolution qui peut inquiéter
La gestion de la forêt suisse jouit d’une bonne réputation au niveau international, en raison notamment d’une législation forestière plutôt conservatrice. Qu’en est-il aujourd’hui?
La gestion de la forêt suisse jouit d’une bonne réputation au niveau international, en raison notamment d’une législation forestière plutôt conservatrice. Qu’en est-il aujourd’hui?
La forêt permet à l’être humain depuis la nuit des temps de respirer, se protéger et se chauffer. Elle offre des espaces de détente, régule le climat et rend bien d’autres services qui favorisent le bien-être de l’individu et de la société. C’est ce qu’on appelle les « services écosystémiques forestiers».
Le risque d’incendie en forêt est désormais présent tout au long de l’année. En cause : la hausse des températures, les périodes de sécheresse plus fréquentes et la responsabilité humaine, première cause des départs de feux.
La forêt est perçue comme un lieu proche de l’état naturel, peu touché par le développement technique, offrant un cadre de délassement et de ressourcement privilégié, et comme un puits de carbone avec un effet positif significatif sur le climat.
Mars 1584. La terre tremble dans le Chablais. Une avalanche de pierres et de terre s’abat sur la vallée. Villages, champs et vignobles sont ensevelis. Les dégâts sont considérables et les morts se comptent par dizaines.
Le deuxième Forum international des Arbres s’est tenu du 12 au 15 octobre 2023 à Genève sur le thème : «Des arbres, des enfants, des forêts : un espoir pour l’humanité». Il a rassemblé des intervenants scientifiques et des éducateurs parmi les plus reconnus de Suisse, de France, et d’Europe. Le public était invité à […]
Tornades dévastatrices, vagues de chaleur et sécheresses inouïes, méga-feux de forêts, précipitations et crues ravageuses : le dérèglement climatique s’invite partout et surprend par ses formes, son intensité et surtout par son inquiétante accélération.
Depuis la nuit des temps, les vieux arbres inspirent le respect et l’admiration des peuples du monde entier. Témoins de l’histoire, ces «ancêtres» du monde végétal sont désormais menacés d’extinction en Suisse et, plus généralement, en Europe. Des siècles de défrichages et d’exploitation du bois intensive les ont pratiquement exterminés alors qu’ils sont indispensables à […]
Il est assez incroyable de penser que le cerf élaphe avait disparu de Suisse au 19e siècle. Aujourd’hui, grâce aux mesures de conservation et à l’amélioration de la réglementation de la chasse, on en répertorie plus de 35’000 en Suisse. A la saison des amours, en automne, les mâles brament, paradent et se battent entre eux pour attirer les biches. Muni de son microphone parabolique, Chris Hails, passionnés par les sons de la faune, les a enregistré dans le Jura.
La forêt du Risoud, dans la Vallée de Joux, à cheval sur la frontière franco-suisse, est une étendue de canopée à perte de vue. Ce lieu plein de mystères et d’histoires, recèle un patrimoine naturel d’exception, le bois de résonance. Un sentier didactique inauguré en juin 2023 vous emmène à la découverte de ce bois mythique.
Toute forêt souffre des tempêtes, des sécheresses, des incendies, des attaques de parasites, des avalanches… mais seule la forêt pérenne se remet rapidement de ces catastrophes.
Cher humain, je me présente. Je suis un mélèze âgé de tout juste 1000 ans…Il y a fort longtemps, alors que je n’étais qu’une graine, je me suis installé sur les pentes ensoleillées d’une haute montagne où j’ai, jour après jour, enfoui toujours plus profondément mes racines. Avec mes 60 mètres de haut, je […]
La dernière enquête nationale commanditée par l’Office fédéral de l’environnement communique de précieuses informations sur la manière dont les Suisses perçoivent et apprécient les forêts : pourquoi aiment-il y aller, que connaissent-ils et quelles questions se posent-ils sur les milieux forestiers ?
Des chercheurs démontrent que le chant des oiseaux et les stridulations des insectes ont un effet sur la croissance végétale. L’histoire commence dans des plantations d’agrumes en Floride, propriétés d’un ingénieux arboriculteur…
Pour sa 39ème édition, le far° festival des arts vivants a mis en avant des artistes s’intéressant aux questions écologiques, invitant les publics à porter une attention particulière à la connexion essentielle entre les humains, le système animal et végétal.
De la nature en ville, il en faut plus ! Vision d’écolo ? Oui, bien sûr, la nature en ville est l’un des chevaux de bataille de mouvements de protection de l’environnement et de défense de la biodiversité. Mais aujourd’hui, elle devient l’affaire de toutes et de tous pour améliorer la qualité de vie des habitant(e)s, donner une chance à la biodiversité en milieu urbain et contribuer à lutter contre le réchauffement climatique.
Entre Aigle et Ollon, le bois de la Glaivaz est un îlot provençal au cœur des Alpes. La présence du gypse rend le sol particulièrement peu fertile, ce qui garantit, et depuis des siècles, des conditions propices à la croissance des pins sylvestres. Avec ses 80 hectares dont la moitié est une réserve forestière, le bois de la Glaivaz est un « hotspot » de biodiversité et la plus grande pinède du canton de Vaud.
Lorsqu’on prend le temps d’observer les interactions qui se mettent en place entre les différents êtres vivants dans une forêt, le sens de l’existence des arbres se crée dans le lien qu’ils ont aux autres et non dans leur individualité à part entière. Plus que la compétition, ce sont les relations de symbiose qui nourrissent les vies, au point que les limites des uns se confondent souvent avec celles des autres.